France

Continental: le récit de l'intérieur

Six ouvriers de l'usine Continental de Clairoix (Oise) ont été condamnés, mardi 1er septembre, à des peines de trois à cinq mois de prison avec sursis pour le saccage de la sous-préfecture de Compiègne (Oise), le 21 avril, quelques semaines après l'annonce de la fermeture de cette unité de production depneumatiques, qui employait 1.120 personnes. Parmi eux, le leader dumouvement des "Conti", le délégué CGT Xavier Mathieu, a écopé de cinq mois de prison avec sursis. Le 16 juillet, à la veille de l'audience, Xavier Mathieu avait accepté de revenir, pour Mediapart, sur ces quatre mois de conflits qui ont changé sa vie.

Michaël Hajdenberg

Six ouvriers de l'usine Continental de Clairoix (Oise) ont été condamnés, mardi 1er septembre, à des peines de trois à cinq mois de prison avec sursis pour le saccage de la sous-préfecture de Compiègne (Oise), le 21 avril, quelques semaines après l'annonce de la fermeture de cette unité de production de pneumatiques employant 1.120 personnes. Parmi eux, le leader du mouvement des "Conti", le délégué CGT Xavier Mathieu a écopé de cinq mois de prison avec sursis. Le 17 juillet, à l'audience, les ouvriers avaient reconnu «un dérapage», expliquant avoir agi «sous l'effet de la colère». Les prévenus risquaient une peine maximale de cinq ans de prison et 75.000 euros d'amende.

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