FARC: vie et trépas multimédia de Manuel Marulanda
Après 60 ans de guérilla dans la jungle colombienne, le fondateur et inamovible commandant en chef des FARC est mort d'un simple arrêt cardiaque. Mais si les revers et les défections se multiplient chez les révolutionnaires, le sort des otages ne semble pas réglé pour autant. Une synthèse des meilleurs documents disponibles sur le net.
«Se«Se a marchado el gran lider...» Par un communiqué, lu sur la télévision vénézuélienne Tele Sur, les Forces armées révolutionnaires colombiennes ont annoncé la mort Manuel Marulanda Vélez, 78 ans, le fondateur et commandant en chef de la guérilla : «Le 26 mars, il est mort d'un infarctus, dans les bras de ses compagnons, entouré des sa garde personnelle.» Suivi d'un long texte d'hommage qui ne laissait pas grands doutes sur les intentions des successeurs de ce «stratège inégalable, guide brillant, guerrier invincible, chef invaincu de mille batailles politiques et militaires»: «Mourir pour le peuple, c'est vivre éternellement. Sur l'autel de la patrie, nous jurons de vaincre.»