Sarkozy, de l’affaire Bettencourt à l’affaire Bismuth

Bettencourt : l'argent liquide venu de Suisse menace Sarkozy

L'enquête du juge Jean-Michel Gentil fait apparaître l'existence de deux retraits d’espèces de 400 000 euros chacun, en pleine campagne présidentielle de 2007.

Fabrice Arfi

La scène se passe le 12 juillet 2010, dans les jardins de l’Elysée. Le président de la République, Nicolas Sarkozy, fait face au journaliste de France-2, David Pujadas. Une petite table les sépare. L’affaire Bettencourt, révélée un mois plus tôt par Mediapart, est alors à son paroxysme. L’air grave, le geste lent, M. Sarkozy est catégorique quant aux soupçons de corruption politique qui sourdent de l’affaire : « S’agissant de l’enquête sur un financement politique, la vérité se fait jour. Chaque témoin apporte sa contribution pour montrer qu’il y a une calomnie, une campagne (…) C’est une honte » (revoir la vidéo).

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