FranceDépêche

Maxime Brunerie n’est pas le bienvenu au MoDem

L'ancien militant d'extrême droite qui a tenté d'assassiner Jacques Chirac en 2002 s'est vu refuser son adhésion au parti centriste de François Bayrou.

La rédaction de Mediapart

Le MoDem ne sera pas comme le MRP en son temps une «Machine à recycler les pétainistes», selon les railleries de la SFIO d'alors. Après sa sortie de prison, où il s'est visiblement converti au modérantisme, Maxime Brunerie a adhéré au parti de François Bayrou. Mais le passage du brun à l'orange de celui qui a tenté d'assassiner Jacques Chirac, lors du 14 juillet 2002 place de la Concorde, révélé dans un entretien à France Info, ne semble pas aller de soi pour le mouvement démocrate. Après une fin de non-recevoir catégorique, ce matin sur RMC, Bayrou a un argument de choix pour motiver son refus. Pas tant à cause de son profil d'ancien du groupuscule néo-fasciste Unité radicale, mais d'abord parce qu'«il n'y a pas de place pour les déséquilibrés chez nous. Au Modem, on n'entre pas comme dans un moulin».

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