International Analyse

Le gouvernement américain pris en otage par le Tea Party

La fermeture (« shutdown ») du gouvernement des États-Unis faute d'avoir son budget voté par le Congrés montre à quel point une minorité d'élus ultra-conservateurs est prête à tout pour imposer ses vues en dehors du processus législatif et démocratique traditionnel.

Thomas Cantaloube

La fermeture (« shutdown ») du gouvernement des États-Unis mardi 1er octobre, une minute après minuit, représente un nouvel épisode dans la lutte que la faction la plus extrémiste de la droite américaine mène contre le président démocrate Barack Obama. Sauf que, cette fois-ci, il ne s’agit plus de discours ou d’injures, ni même d’obstruction procédurière ou d’élection, mais de la prise en otage d’un pays entier et, si les choses ne s’arrangent pas vite, du reste de l’économie mondiale. L’enchaînement des événements qui ont abouti à cette situation est relativement simple, mais difficile à expliquer en quelques mots, car il implique de nombreux acteurs et des circonstances particulières.
Reprenons les choses dans l’ordre :

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