International Enquête

La Tunisie célèbre dans l'amertume les deux ans d'une révolution menacée

Un an après son arrivée au pouvoir, le gouvernement musulman conservateur d’Ennahda s’est discrédité par son incapacité à gérer les dossiers importants – emploi, justice transitionnelle, sécurité – et faire face à la multiplication des affaires qui mettent en cause plusieurs de ses cadres. Au point de mettre en péril une victoire aux prochaines élections? Enquête.

Pierre Puchot

Chômage en hausse, affaires et scandales en cascade, absence de réformes… L’hiver 2012-2013 du gouvernement tunisien est chaotique. Et ce n’est pas la venue à Tunis, lundi 14 janvier 2013 pour l’anniversaire de la révolution, de Mohamed Morsi, président égyptien en proie lui-même à une forte opposition populaire, qui permettra au parti musulman conservateur Ennahda, à la tête de tous les ministères régaliens, de faire oublier son bilan calamiteux.

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