International Entretien

«Ennahda? Une ingénierie gouvernementale lamentable»

Professeur à HEC-Paris, élu député de Tunis, Moncef Cheikh-Rouhou explique pourquoi il soutient l’initiative d’Hamadi Jebali de former un gouvernement de technocrates, tout en tirant un bilan extrêmement sévère de l’action d’Ennahda au gouvernement. Il éreinte au passage les partis d’opposition.

Pierre Puchot

La crise politique est toujours prégnante en Tunisie : les trois ministres et deux secrétaires d'État du Congrès pour la république (CPR) du président Marzouki menacent de démissionner du gouvernement. Samedi, l’Alliance démocratique (issue d’une scission du Parti démocrate progressiste, opposition légale sous le dictature de Ben Ali) s’est distinguée des partis d’opposition tunisiens en soutenant l’initiative d’Hamadi Jebali, le premier ministre d’Ennahda. Celui-ci, contre l'avis de son propre parti, a proposé la création d’un gouvernement de technocrates pour sortir de la crise politique.

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