A Berlin hier soir, loin de la porte de Brandebourg, épicentre des festivitésofficielles, l'atmosphère n'était pas à l'euphorie commémorative ou patriotique qui fut celle, par exemple, de laCoupe du monde de football en 2006. Une foule clairsemée pour des initiatives très convenues. Un reportage à Berlin de Thomas Seymat.
Loin, très loin de la porte de Brandebourg, épicentre des festivités officielles, que se passait-il pour célébrer le 20e anniversaire de la chute du mur de Berlin? A vrai dire, pas grand-chose. Sur l'artère Greifswalder Strasse, à quelques centaines de mètres d'Alexanderplatz, la vie suivait son cours dans une atmosphère bien éloignée d'une euphorie commémorative ou patriotique, comme on a pu le voir lors de la Coupe du monde de football en 2006. Il faut dire que la météo exécrable y était sans doute pour quelque chose. Dans la précoce nuit de novembre, de grosses gouttes de pluie froides mouillaient le pavé berlinois. Clairement, ce n'était pas un temps à mettre un Gorbatchev dehors.
