De notre envoyé spécial à Bruxelles. Huit heures de réunion, et deux longues pauses aménagées au fil de la soirée pour permettre aux ministres de faire le point avec leur capitale, n'ont pas suffi. L'Eurogroupe ouvert samedi à Bruxelles pour débattre d'un éventuel troisième plan d'aide à la Grèce, n'a rien donné. Les divisions entre les « faucons », tenants d'une approche dure envers Athènes, emmenés par Berlin, et les autres États, plus ou moins coulants, restent très vives, et la paralysie menaçait samedi soir.
Les discussions devaient reprendre dimanche à partir de 11 heures. « C'est toujours très difficile, mais les choses continuent de progresser », a déclaré le Néerlandais Jeroen Djisselbloem, président de l'Eurogroupe, à l'issue de la réunion. Pour l'Espagnol Luis de Guindos, « cela aurait pu être mieux, cela aurait pu être pire ». Le plupart des autres ministres présents, dont le Grec Euclide Tsakalotos, n'ont fait aucun commentaire à la sortie. Plusieurs moutures d'un communiqué final ont été discutées, sans parvenir à rassembler les signatures des 19 sur un texte définitif.
L'Eurogroupe divisé sur la Grèce, Berlin étudie un Grexit « temporaire »
Après plus de huit heures de réunion samedi, les ministres des finances de la zone euro n'ont pas réussi à tomber d'accord. Ils reprennent leurs échanges ce dimanche, avant la tenue d'un sommet de la zone euro, en fin d'après-midi à Bruxelles. Toutes les options, Grexit compris, restent sur la table.
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