Journaliste à Mediapart depuis sa création, en 2008, j’ai couvert la droite et l'extrême droite, avant de rejoindre le service « Enquêtes » en 2017.
• Livres : - Faute de preuves : une enquête sur la justice face aux révélations #MeToo (Seuil, 2021). - « Marine est au courant de tout...» : Argent secret, financements et hommes de l'ombre : une enquête sur Marine Le Pen (co-écrit avec Mathias Destal, Flammarion, 2017). - Informer n'est pas un délit(ouvrage collectif, Calmann-Lévy, 2015).
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Selon nos informations, les juges d’instruction doivent auditionner d’ici à la fin de l’année toutes les femmes qui se sont constituées parties civiles dans l’instruction visant l’ancien présentateur vedette de TF1. Une étape importante accueillie avec « soulagement » par les plaignantes.
Selon les informations de Mediapart et du magazine « Elle », la comédienne demande à l’ordre des avocats de lancer une enquête déontologique à l’égard de Jérémie Assous. Elle vise des propos « mensongers » et « dégradants » tenus par le conseil de Gérard Depardieu sur BFMTV.
L’avocate médiatique, connue pour sa défense de personnalités accusées de violences sexistes et sexuelles et pour ses critiques du mouvement #MeToo, est notamment soupçonnée d’avoir aidé le comédien Philippe Caubère à faire disparaître des preuves alors qu’il était accusé de viol, en 2018.
Les tribunaux sont depuis des décennies des lieux de combat contre les violences masculines. Le procès des violeurs de Gisèle Pelicot aura joué un rôle de révélateur de la culture du viol. Mais il laisse aussi des déceptions et la crainte, qu’une fois l’émotion retombée, la France oublie.
Le célèbre psychanalyste et homme de télévision et de radio a été mis en examen jeudi soir 2 octobre pour quatre viols, dont trois sur mineures, et deux agressions sexuelles, entre 2000 et 2020. Il a été placé sous le statut de témoin assisté pour un fait présumé de viol sur mineur de plus de 15 ans.
Une entreprise des Vosges a développé une solution inédite de détection d’images pédopornographiques pouvant révolutionner le travail des policiers. Après un an de travail, et alors que le partenariat avait été validé par les services de police spécialisés, le ministère de l’intérieur a bloqué le projet.
Un an et demi après la révélation de l’affaire, le psychanalyste est entendu mardi 30 septembre par les policiers de la brigade de protection des mineurs pour répondre d’accusations de viols et d’agressions sexuelles. Selon nos informations, 27 femmes le mettent en cause, dont sept étaient mineures à l’époque des faits.
La Haute Autorité de l’audit a prononcé des interdictions d’exercer allant d’une à deux années à l’égard de deux anciens commissaires aux comptes de Jeanne. Elle leur reproche des manquements graves dans la validation des comptes du microparti de Marine Le Pen en 2016.
La Cour européenne des droits de l’homme a de nouveau condamné la France, jeudi 4 septembre, pour son traitement judiciaire des violences sexuelles. La juridiction revient notamment sur les notions de consentement et de contrôle coercitif.
Le comédien est renvoyé en procès pour viols sur Charlotte Arnould. La jeune actrice, qui avait porté plainte en 2018, quelques jours après les faits qu’elle dénonce, se dit « soulagée ». L’avocat de l’acteur annonce faire appel de l’ordonnance de mise en accusation.
Après le non-lieu de sa plainte pour viols contre le cinéaste, l’actrice Sand Van Roy a saisi la CEDH, estimant que l’enquête avait été incomplète et que son intégrité physique et morale n’avait pas été respectée. Sa requête vient de passer le premier filtre en étant communiquée à l’État français.
Trois attaques se revendiquant de l’idéologie « incel » ont été déjouées en un an. La dernière en date, à Saint-Étienne, est, pour la première fois, entre les mains de la justice antiterroriste. Cette menace est prise au sérieux par les services de renseignement, mais encore méconnue des magistrats et avocats.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Après l’enquête de Mediapart sur les faits dénoncés par l’actrice Adèle Haenel, l’hebdomadaire « Marianne » publie une interview du réalisateur Christophe Ruggia déguisée en « contre-enquête ». Sauf qu’aucun contradictoire n’a été réalisé.
Par les faits qu’elle dénonce et par la rareté du témoignage principal dans un milieu (le cinéma) où l’omerta règne encore, l’enquête que nous publions est singulière. L’actrice Adèle Haenel sera l’invitée de notre émission lundi 4 novembre, à 19 heures, en direct sur notre site.
Mediapart avait demandé à la Commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP) la communication des contrats des prêts russes du Front national et du microparti de Jean-Marie Le Pen. La commission avait refusé. Nous avions saisi la justice, qui nous a donné raison.
Invité d'une émission de France Culture consacrée au Front national – son fonctionnement, ses affaires –, Mediapart a été décommandé après que Jean-Lin Lacapelle, le secrétaire général adjoint du parti, a fait savoir qu'il ne viendrait pas si nous étions en plateau.
La campagne du Front national expliquée et analysée par des chercheurs qui travaillent sur ce parti depuis des années. Son programme, ses discours, sa stratégie, ses électorats, l’organisation de son appareil, son maillage territorial: c’est l'opération «FN, l'œil des chercheurs» que Mediapart lance pour les campagnes présidentielle et législatives.