Le document français proposé lors de la conférence de Paris sur le processus de paix israélo-palestinien bute sur un obstacle majeur : l'impuissance de la communauté internationale face à l’intransigeance et l’impunité du gouvernement israélien.
Alors que Benjamin Netanyahou vient d'offrir le ministère de la défense au raciste Avigdor Lieberman, Manuel Valls, qui donne des gages d’amitié à Israël, cherche à le convaincre d’accepter l’initiative diplomatique de Paris, sur fond de polémique sur l'adoption d'une résolution de l'Unesco.
Avant même la première des deux conférences prévues par Paris pour tenter de ressusciter le dialogue entre Israéliens et Palestiniens, Benjamin Netanyahou a prévenu qu’il rejetait l’initiative française. Il veut s'en tenir à des négociations directes : elles ont échoué depuis près de vingt-cinq ans mais lui ont permis de remporter trois élections législatives.
Comment le FN a-t-il pris pied dans l'un des plus anciens bastions du syndicalisme ouvrier, le pays de l'acier lorrain ? Diffusé lundi 20 avril à 21 heures sur Canal Plus, le documentaire Danse avec le FN donne la parole à ces syndicalistes et ouvriers d'ArcelorMittal qui ont basculé lorsque le projet de nationalisation de Florange a été abandonné. Extrait et entretiens avec Jean-Marc Ayrault et Arnaud Montebourg.
Il y eut le « pronunciamiento » du 2 avril contre Jean-Marc Ayrault, fruit d'une alliance Valls-Montebourg-Hamon. Voici le 18 Brumaire de Valls, se libérant du «deal» passé et imposant au chef de l'État le départ des rivaux et un nouveau gouvernement. Le 25 août, Manuel Valls a ainsi mis fin au quinquennat de François Hollande et à toute contestation du néolibéralisme.
François Hollande fait un choix contraire aux leçons des municipales. Là où une demande de gauche et de justice sociale s'est exprimée, le président brandit le discours d'ordre, de sécurité et de libéralisme : celui-là même qui a organisé la descente aux enfers de la gauche.
Entre 10 000 (selon la police) et 30 000 “bonnets rouges” (selon les organisateurs) ont manifesté samedi après-midi à Quimper (Finistère) pour l'emploi en Bretagne mais aussi contre l'écotaxe et la fiscalité. Ils étaient environ 3 000 à Carhaix, à l'appel de syndicats et de partis de gauche.
Jean-Marc Ayrault, qui a annoncé cette semaine la « suspension » sine die de l'écotaxe, a mis en garde contre une « spirale de la violence » en Bretagne, à la veille d'une nouvelle manifestation du très hétéroclite mouvement des “bonnets rouges”.
François Hollande est à l'Élysée depuis un an et a (presque) tout raté. À tous les étages du pouvoir, une question récurrente : pourquoi ça ne marche pas ? Pouvoir par pouvoir, Mediapart dresse une cartographie d'un pouvoir socialiste qui dysfonctionne.
Après François Hollande, mercredi, c'est au tour de Jean-Marc Ayrault de recadrer les ministres qui lui demandent d'infléchir la politique de rigueur budgétaire.
Depuis mardi, à l’Élysée et dans les ministères, la stupéfaction a laissé place à l’effarement, voire à la panique. « La République vacille », constate Olivier Faure, proche de Jean-Marc Ayrault.
Matignon se dote d'un pôle communication. Jeudi, lors de son intervention télévisée, François Hollande n'avait même pas cité le nom de son premier ministre, effacé depuis des mois.
La démission du ministre provoque un choc chez les socialistes. Beaucoup continuent à le soutenir, d'autres s'interrogent sur la piste d'un financement politique par les laboratoires pharmaceutiques.