Le président du Parti radical, Jean-Louis Borloo, a été élu mardi 19 juin président d'un groupe Union des démocrates et indépendants (UDI) à l’Assemblée nationale.
L'UMP savoure sans discrétion la nouvelle: Jean-Louis Borloo renonce à se présenter à l'élection présidentielle. Ses proches n'en avaient pas même été informés et se retrouvent défaits par ce contrepied. Question: qu'a donc pu négocier avec l'Elysée le président du parti radical?
L'ancien ministre de l'Écologie, président du Parti radical, jette l'éponge. Ne croyant plus en ses chances d'être présent au second tour de la présidentielle, Jean-Louis Borloo renonce à sa candidature.
L'Alliance républicaine, écologiste et sociale a tenu son université d'été ce week-end. La question d'un groupe centriste à l'Assemblée s'est invitée dans les débats. A neuf mois des législatives, plusieurs élus sont réticents à l'idée de quitter le groupe UMP.
Seconde journée, dimanche, de l'université d'été de l'Ares - l'alliance républicaine, écologiste et sociale - à La Grande Motte. Objectif: rassembler au-delà des centres. Et surtout du côté de l'UMP, avec laquelle la rupture est loin d'être évidente.
L'Alliance républicaine écologiste et sociale, lancée fin juin sous l'impulsion de Jean-Louis Borloo, se réunit ce week-end à La Grande Motte, dans un contexte de rivalité entre deux de ses leaders: Jean-Louis Borloo, qui laisse planer un faux doute sur sa candidature à la présidentielle, et Hervé Morin, qui, du coup, s'y croit déjà.
En moins d'une semaine il vient de battre deux records : les vœux de fin d'année les plus idiots et une déclaration de candidature à la présidentielle aussitôt retirée. L'homme du pseudo-centre a perdu le nord.
Le chef de l'Etat a tenté, une énième fois, de se «présidentialiser», lors de cette interminable interview télévisée. Au menu, servi aux Français: hauteur de vue et modestie.
Borloo parti, quel bilan de son «super ministère» ? Présenté lors de sa création comme une innovation majeure de la présidence Sarkozy et le socle d'un «new deal» écologique, le «Meeddm» apparaît aujourd'hui affaibli par les restrictions budgétaires et le malaise de ses fonctionnaires.
Le remaniement qui vient, vaste opération de communication, en dit beaucoup sur ce qu'est réellement le sarkozysme et, notamment, son rapport à la démocratie. Il révèle également la sévérité de la crise qui affole la droite et les milieux d'affaires.
Cette semaine, Didier Porte commente le feuilleton du remaniement... Vous êtes invités à l'enregistrement de cette chronique tous les lundis à 9h15 au 138, Faubourg-Saint-Antoine, 75012 Paris. Entrée libre et gratuite.
Les défenseurs de Jean-Louis Borloo s'activent pour obtenir sa nomination à Matignon, qui marquerait un tournant social pour le quinquennat. Social? Le secrétaire général de la CFDT en doute, comme ceux qui ont approché Jean-Louis Borloo lorsqu'il était avocat d'affaires.