Les discriminations et les violences policières s’accroissent, le racisme culmine. Mais hors des radars médiatiques, des millions d’habitants des quartiers populaires vivent et s’organisent. À Bobigny (Seine-Saint-Denis), une émission spéciale d’« À l’air libre », pour la première fois en public.
La fiction, en salles mercredi, est une plongée impressionnante dans un entrepôt Amazon d’Écosse. Le sociologue David Gaborieau, qui a consacré sa thèse à ces « usines à colis », livre à Mediapart son analyse du film, à partir des gestes et des humeurs des ouvriers à l’écran.
À l’occasion des vingt ans de la mort de Zyed Benna et Bouna Traoré, poursuivis par la police, Mediapart rediffuse « Le Transformateur », de Pierre-Édouard Dumora. Une marche saisissante, depuis le XVIe arrondissement de Paris jusqu’au transformateur de Clichy-sous-Bois où s’est déroulé le drame en 2005. Nous republions également un entretien avec le cinéaste.
À l’occasion des vingt ans de la mort de Zyed Benna et Bouna Traoré, poursuivis par la police, Mediapart rediffuse « La Fin des rois », de Rémi Brachet. Un moyen métrage subtil tourné à Clichy-sous-Bois en 2019, qui travaille les questions de genre depuis un territoire populaire, par-delà certains raccourcis médiatiques.
« La Petite Dernière », l’histoire d’une jeune lesbienne musulmane, fut l’un des films les plus remarqués du Festival de Cannes. « À l’air libre » reçoit sa réalisatrice, Hafsia Herzi, l’actrice Nadia Melliti et l’autrice Fatima Daas, dont le roman a inspiré le film, au cinéma mercredi 22 octobre.
Quinze témoins racontent à Mediapart les remarques racistes, comportements dénigrants et propos sexualisants répétés tenus par le comique à succès sur le tournage de la série « Maison de retraite », au printemps 2025. Jarry, qui se retranche derrière l’excuse de l’humour, a refusé de nous répondre.
Le nouveau film de Cédric Jimenez, « Chien 51 », comme celui de Yann Gozlan, « Dalloway », aborde le futur de notre surveillance par le biais de l’IA. Sans parvenir à en faire autre chose qu’un motif éculé, faute de penser politiquement leur objet.
Avec près de 700 000 entrées en salles, le film « La Grande Ambition » d’Andrea Segre a connu un succès inattendu en Italie. En particulier auprès des moins de 40 ans, souvent décrits comme loin de la politique et peu mobilisés.
Notre podcast culturel revient sur « Une bataille après l’autre » de Paul Thomas Anderson, la Palme d’or 2025 décernée à l’Iranien Jafar Panahi pour « Un simple accident » et enfin le « Dracula » du Roumain Radu Jude.
Le film d’Andrea Segre retrace avec empathie la vie du secrétaire général du Parti communiste italien entre 1974 et 1978 et sa tentative de « compromis historique » avec les démocrates-chrétiens. Une trajectoire dont il faut retenir les leçons, mais sans commettre de contresens historique.
À l’occasion de la sortie du long métrage amoureux de Richard Linklater, qui revisite le tournage d’« À bout de souffle » de Jean-Luc Godard, Mediapart s’est entretenu avec le sociologue Jérôme Pacouret, auteur d’un essai sur l’invention de l’auteur de cinéma, figure de plus en plus critiquée depuis l’avènement de #MeToo.
Dans « Ceci est mon corps », visible sur Arte, le cinéaste raconte la manière dont il a retrouvé la mémoire des viols commis sur lui pendant des années par un prêtre. Dans un entretien à Mediapart, il explique comment il est arrivé à se construire comme « une victime qui marche, qui se bat, qui fait des films ».
Comment tourner un film en Iran dans la clandestinité ? Raconter la violence de la répression ? « À l’air libre » reçoit le réalisateur iranien. Son film « Un simple accident », lauréat de la Palme d’or au dernier Festival de Cannes, sort en salles mercredi.
Une enquête signée des universitaires Maxime Cervulle et Sarah Lécossais documente la manière dont les industries du cinéma, du théâtre et de l’audiovisuel continuent d’écarter les comédiennes et comédiens racisés, tout au long de leur parcours professionnel.
« Rembrandt », le nouveau film de Pierre Schoeller, se demande si l’on peut perdre la raison scientifique. Si cela se produit, s’éloigne-t-on de la réalité du monde ? Des questions agitées avec brio dans un film hanté par la catastrophe climatique et l’hubris technologique.