Après des mois de bataille parlementaire et de lobbying, une majorité de députés européens, surtout issus de la droite et de l’extrême droite, ont voté mardi 16 décembre en faveur du compromis final, avec le soutien d’une majorité de députés centristes.
Un scandale de maltraitances dans un centre pour mineurs met au jour la faillite du système de protection de l’enfance. L’opposition, emmenée par Péter Magyar, a rassemblé des dizaines de milliers de personnes samedi et placé ce thème au cœur de sa campagne contre Viktor Orbán.
Au moment où des négociations ont lieu pour tenter de mettre fin à la guerre en Ukraine, la Bosnie-Herzégovine commémore les accords de paix de Dayton, qui ont mis fin au conflit lié à l’éclatement de la Yougoslavie. L’État, qui consacre les divisions communautaires, reste fragile.
Les deux figures de l’opposition, détenues depuis plus de quatre ans dans ce pays d’Europe orientale allié à la Russie, font partie d’un groupe de 123 personnes, dont la libération a été annoncée par Minsk, samedi 13 décembre.
Alors que le pays doit entrer dans l’euro le 1er janvier 2026, le premier ministre bulgare a démissionné sous la pression de la rue. Après cinq ans de crise politique, la corruption reste élevée et les politiques économiques maintiennent un haut niveau d’inégalités.
Alors que les discussions se concentrent sur les questions territoriales, Kyiv étudie la possibilité d’une zone démilitarisée le long du front, dans le sud-est du pays. Le président Zelensky a toutefois rappelé que toute décision à ce sujet devrait être prise par « le peuple ukrainien ».
Ancienne dirigeante de la gauche radicale finlandaise, l’élue appelle ses camarades à prendre la mesure de la menace d’extrême droite sur le continent. Et défend une méthode de réarmement alternative à celle des camps conservateurs et libéraux.
Après un premier feu vert, l’Unesco doit trancher, mercredi 10 décembre, la question de l’inscription de la cuisine italienne au patrimoine mondial. Depuis près de deux ans, cette candidature alimente à l’extrême droite un « gastronationalisme » débridé.
La portée croissante des drones russes a créé une zone de danger de quinze à trente kilomètres de profondeur le long du front, où civils et militaires peuvent être tués à tout moment. Les secouristes, également ciblés, ont de plus en plus de mal à en évacuer les personnes blessées.
Les plus fervents soutiens de Kyiv sont aussi les plus impuissants à provoquer une sortie de guerre favorable à l’Ukraine et à leur propre sécurité. Sans capacité ou volonté de changer la situation sur le terrain, ils subissent les foucades d’un protecteur états-unien devenu hostile.
Convocations forcées, menaces, poursuites pénales, traque jusqu’à l’étranger… Pour refuser de combattre en Ukraine, les soldats russes n’ont pas d’issue légale. Trois d’entre eux racontent comment ils ont fui l’armée et quitté leur pays, aidés par des réseaux de soutien.
Plus de 11 000 personnes seraient incarcérées en Russie pour des raisons politiques. Pour leurs proches, la vie est un combat quotidien afin de les aider à survivre jusqu’à la fin de leur peine. Des difficultés sciemment orchestrées par le pouvoir à l’égard des « ennemis du peuple ».
Teneo, entreprise américaine de conseil, a élaboré une stratégie d’influence pour démanteler la directive européenne sur le devoir de vigilance. Parmi ses clients : ExxonMobil, Chevron, Dow Chemical, TotalEnergies… Mediapart a pu consulter ses documents et en révèle le contenu explosif.
Le distributeur serbe NIS, qui appartient toujours au géant russe Gazprom, subit effectivement les sanctions états-uniennes depuis début octobre, et la raffinerie de Pančevo n’a plus une goutte de pétrole à disposition. Le président Aleksandar Vučić se trouve au pied du mur.