Marc Hébert, ancienne figure du syndicat FO dans le Finistère, a été reconnu coupable de harcèlement sexuel par le tribunal de Brest. Il a été condamné à 18 mois de prison, dont six mois ferme, et promet déjà de faire appel.
Les élus FO et Unsa ont attribué à une association extérieure les 21,5 millions d’euros que leur confie l’entreprise pour financer les loisirs et les chèques-cadeaux des 26 000 salariés du réseau de bus. La CGT, qui craint que l’argent ne s’évapore, a gagné une première manche judiciaire.
Intimidations, liasses de billets et même séquestration, l’histoire aurait pu s’arrêter au fait divers. Mais son acteur principal, Alain Nobili, visage Force ouvrière à la métropole, est tout sauf un inconnu. Les éléments recueillis par Marsactu confirment qu’il faisait miroiter des embauches en échange de milliers d’euros.
Quasi inconnu en dehors de son organisation, le représentant de la ligne réformiste a été élu comme attendu à l’issue du congrès du syndicat. Il prend la suite d’Yves Veyrier, dont le court mandat a été particulièrement salué par les militants. Mercredi, son seul adversaire déclaré s’était retiré.
À l’issue du congrès qui s’ouvre dimanche, Frédéric Souillot devrait largement l’emporter et prendre la suite d’Yves Veyrier à la tête du syndicat. Inconnu du grand public, l’homme incarne, jusqu’à la caricature, le savant équilibre qui prévaut entre les tendances concurrentes de FO.
La fin d’une longue grève des éboueurs marseillais révèle une remise en cause profonde de la mainmise syndicale de FO, mise en place sous Gaston Defferre puis prolongée par Jean-Claude Gaudin, et cause de bien des paralysies. Les acteurs politiques et syndicaux parlent d'une « révolution ».
À l’Union départementale de Force ouvrière à Brest, les salariées ayant dénoncé des violences sexuelles de la part de leur ancien secrétaire général s’estiment victimes de représailles. Toutes les femmes qui ont parlé, et leurs soutiens, se retrouveront sans emploi cet été.
Jeudi 16 janvier, la manifestation parisienne contre la réforme des retraites a moins mobilisé que la semaine précédente. Mais les opposants de la première heure sont rejoints par de nouveaux manifestants issus de l’université ou encore de l’éducation nationale. Le gouvernement, lui, ne cède rien.
Les trois dirigeants des confédérations engagées dans la lutte contre la réforme des retraites ont répondu à nos questions sur leur stratégie et le sens de la confrontation en cours avec le pouvoir exécutif.
Ces jours-ci, vous ne pouvez pas allumer la télévision ou la radio sans entendre les noms de Laurent Berger ou de Philippe Martinez. L’occasion de revenir sur les fondamentaux de la culture syndicale française.
Déterminés à ne pas se faire oublier par le pouvoir, les syndicats, hormis la CFDT, avaient appelé à défiler partout en France. Leurs troupes ont répondu à l'appel. Visés par une profonde réforme dans les mois à venir, les agents de la fonction publique étaient les plus mobilisés. Parmi eux, les enseignants étaient particulièrement remontés.
Lors d’un scrutin où moins d’un agent sur deux de la fonction publique a voté, le syndicat de Philippe Martinez conserve sa première place sectorielle, mais recule. La CFDT revendique désormais d’être en tête, secteurs privé et public confondus.
Yves Veyrier a été élu à la tête de Force ouvrière avec à peine 45 % des voix. Le signe que la confédération est profondément partagée entre ses diverses tendances, réformiste et trotskiste notamment, après le départ de Pascal Pavageau, éjecté six mois après son arrivée.
Le syndicat Force ouvrière a été condamné le 16 novembre 2018 aux prud’hommes à plus de 100 000 euros pour avoir imposé le statut d’autoentrepreneur à l’un de ses militants.