L’université d’été du think tank de l’ancien ministre a été l’occasion de rassembler politiques du camp gouvernemental et éditorialistes, militant « pour la République » mais surtout contre la gauche et le voile.
Le rétablissement par la justice du contrat d’association du lycée est un immense désaveu pour le président LR de la région Hauts-de-France. Après cinq années à accuser le lycée confessionnel de « séparatisme », retour sur une opposition avant tout motivée par des intérêts politiciens.
Attentats de Paris en 2015 et de Nice en 2016, assassinats de professeurs... Comment les attaques terroristes de la dernière décennie ont-elles transfiguré la société ? Débat avec Arthur Dénouveaux (Life for Paris), la magistrate Magali Lafourcade et les journalistes Daniel Schneidermann et Matthieu Suc.
Le secrétariat d’État chargé de la lutte contre les discriminations continue de fermer les yeux sur les positions de son nouveau conseiller, Paul Godefrood, malgré la révélation de tweets inédits où il encense Marine Le Pen sur l’immigration et envoie son soutien à Éric Zemmour lorsqu’il profère des injures racistes.
En marge d’une commémoration à l’appel du 18 juin, le chef de l’État a repris des propos d’extrême droite sur la transidentité et l’immigration pour critiquer le programme du Nouveau Front populaire.
Le politiste a été démis de ses fonctions au Conseil des sages de la laïcité à cause de ses critiques sur la loi de 2004 interdisant le voile à l’école. Il déplore cette décision qu’il attribue à « des idéologues, partisans d’une laïcité intransigeante ».
Il y a vingt ans, la commission Stasi assumait de moderniser la loi de 1905 sur la laïcité, tout en critiquant une société minée par les discriminations et les ruptures d’égalité. De ce travail n’a surnagé dans le débat public que la loi de 2004 sur le port de signes religieux à l’école.
Cécile Laborde analyse les conceptions de la laïcité qui se sont affrontées depuis la loi de 2004, interdisant le voile à l’école. Elle défend un « républicanisme critique », qui tient bon sur la neutralité de la sphère publique mais accepte le pluralisme culturel de la société.
Deux décennies après la promulgation de la loi interdisant les signes religieux à l’école, Mediapart donne la parole à trois femmes concernées par les interdictions successives de 1994, 2004 et 2023.
Chaque année, en Alsace-Moselle, le ministère de l’intérieur dépense plus de 50 millions d’euros pour le financement des ministres du culte et de leurs retraites. Mais la réalité du XXIe siècle s’est affranchie des dispositions prévues par les textes bicentenaires.
L’incident autour d’un tableau montrant des femmes nues dans ce collège des Yvelines révèle un climat scolaire très dégradé et un manque flagrant de moyens, que les personnels dénoncent depuis des mois, auprès de la hiérarchie académique. Sans écho jusque-là.
Le chef de l’État est critiqué de toutes parts pour avoir célébré la fête juive à l’Élysée. Jugeant cette polémique « accessoire », son entourage peine cependant à cacher son embarras. D’autant que des voix s’élèvent jusque dans la majorité, où certains dénoncent une « faute historique et irréparable ».
Il y a trois ans, le professeur d’histoire-géographie était assassiné sauvagement à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines). Dans un roman graphique, Valérie Igounet et Guy Le Besnerais reconstituent l’engrenage terrible qui a conduit à sa mort, sur fond de fanatisme, d’emballement et de bêtise.
Saisi d’un recours en référé, le juge administratif suprême a estimé qu’« en l’état de l’instruction », il n’existe pas de « doute sérieux sur la légalité de la note du 31 août 2023 » envoyée par le ministère de l’éducation nationale aux chefs d’établissement pour leur annoncer l’interdiction du port de l’abaya et du qamis. Le Conseil d’État précise que cette décision n’est encore que « provisoire » avant d’être « jugée au fond ».
La plus haute juridiction administrative a examiné un second recours en référé contre la note du ministère de l’éducation nationale interdisant l’abaya dans les collèges et lycées. Les débats ont porté notamment sur la manière de déterminer comment un vêtement ample et long peut être qualifié, ou non, de signe religieux.