Pour la droite et les extrêmes droites, on continue comme avant. Les macronistes misent sur les nouveaux OGM. Seules les gauches font de la réduction des pesticides un cheval de bataille.
Les principaux partis étaient invités ce mardi par la FNSEA à présenter leur programme sur les questions agricoles. Du centre à l’extrême droite, on trouve un point commun : une hostilité à la transition écologique.
L’Agence nationale de sécurité sanitaire a publié le 6 mars un avis très attendu sur les « NGT », les plantes génétiquement modifiées. Elle demande la mise en place de procédures d’évaluation au cas par cas, compte tenu des risques liés à cette technologie.
À une courte majorité, les eurodéputés ont accepté mercredi 7 février d’adoucir la régulation des « NGT », des plantes génétiquement modifiées selon de nouvelles techniques. Mais un accord final sur ce dossier controversé semble exclu d’ici aux élections de juin.
Dans une proposition de loi, la Commission européenne projette de déréguler les NGT. Ces OGM nouvelle génération seront largement exemptés des règles d’autorisation, de traçabilité, d’étiquetage et de surveillance imposées à leurs homologues historiques.
Les organisations qui défendent l’agriculture familiale et leurs soutiens sont vent debout depuis l’adoption sans consultation d’une nouvelle loi sur la biosécurité qui ouvre la voie à l’utilisation d’OGM. L’avenir de leurs propres semences est en jeu.
Glyphosate, néonicotinoïdes, gestion de la grippe aviaire, agriculture 2.0… Sur l’ensemble des dossiers agricoles, le quinquennat Macron n’aura favorisé qu’un seul un type de production : l’agriculture industrielle.
Militantes et militants anti-OGM se sont rendus sur le site du groupe semencier RAGT le 10 novembre, pour dénoncer la production de « variétés rendues tolérantes aux herbicides ». Une nouvelle décision du Conseil d’État, deux jours plus tôt, met le gouvernement face à ses manquements.
Icône de nombreux combats, José Bové est aujourd’hui loin de faire l’unanimité sur le Larzac comme au sein de la Confédération paysanne, syndicat dont il fut l’un des créateurs. Aux dernières régionales, son soutien à la socialiste Carole Delga a suscité l’incompréhension.
Climat, Coronavirus, OGM, « gilets jaunes », ZAD : dans un monde devenu intrinsèquement problématique, la philosophe appelle à se défaire de la sécurité de nos démonstrations. Et à faire de la place au pouvoir de l’imagination.
À l’aube d’une refonte de la réglementation européenne sur les OGM, la Confédération paysanne a mis les pieds dans le plat, mardi 14 janvier, au salon professionnel agricole d’Angers. Dans son collimateur : 85 % des cultures d’endives en France auraient des semences OGM pour origine.
Aujourd'hui, Arnaud Romain lit l'article de Christophe Gueugneau: Monsanto, la firme qui a un problème avec la vérité publié sur Mediapart le 21 mai 2019.
Faux journalistes, faux scientifiques, fausses études, faux paysans… Depuis des années, le producteur de glyphosate et d’OGM Monsanto, racheté par Bayer, tente par tous les moyens d’influencer l’information qui le concerne.
C'est l'un des accords de libre-échange en chantier les moins connus : le texte entre l'UE et les pays du Mercosur – dont l'Argentine et le Brésil – pourrait aboutir cette année. Alors qu’un pan des chapitres en discussion vient de fuiter, ses adversaires s'inquiètent des coopérations promises sur le front des OGM.
L’activiste et auteure indienne, lauréate du Nobel alternatif en 1993, appelle les agriculteurs français à sortir de l’âge des engrais et à se réconcilier avec la nature. Elle publie un livre d’entretien avec Nicolas Hulot, où elle défend une vision combative de la biodiversité et de la transition énergétique.