L’ancien président de Côte d’Ivoire Laurent Gbagbo, en détention provisoire depuis 2011 à la Cour pénale internationale à La Haye, affirme dans un entretien exclusif à Mediapart que la France de Jacques Chirac, puis de Nicolas Sarkozy, a systématiquement saboté sa présidence.
L'avocat Robert Bourgi, sorte de successeur de Jacques Foccart pour les affaires africaines et malgaches auprès des plus hautes autorités (néo) gaullistes, vide son sac dans le JDD.
La Chiraquie se rebiffe. Le même jour, Dominique de Villepin écrit sur son blog une lettre au vitriol à son «cher Nicolas», tandis que Jacques Chirac annonce qu'il votera pour François Hollande, à moins que ce ne soit Alain Juppé le candidat de la droite.
Une peine de quinze mois de prison avec sursis a été réclamée contre l'ancien premier ministre. Dominique de Villepin dénonce un «lynchage» et s'en prend à Nicolas Sarkozy. Le procès se termine mercredi et jeudi avec les plaidoiries de la défense.
Anne-Gabrielle Heilbronner-Lahoud fait son apparition devant la cour, et tente de défendre son époux, en très mauvaise posture au procès Clearstream en appel.
Le procès en appel de l'affaire Clearstream se durcit. Après avoir contredit Imad Lahoud et Jean-Louis Gergorin, Dominique de Villepin égratigne le général Rondot, qui va répliquer.
L'ancien premier ministre regarde Imad Lahoud et Jean-Louis Gergorin s'entre-déchirer devant la cour d'appel de Paris, qui rejuge l'affaire Clearstream.
Le procès en appel de l'affaire Clearstream s'ouvre ce lundi. Dominique de Villepin espère une nouvelle relaxe. Au cœur des débats: le rôle du mathématicien Imad Lahoud. Personnage mystérieux, il sera jugé en septembre pour la faillite du fonds Volter, dont il était le gérant. Et cette affaire peut expliquer son comportement dans le dossier Clearstream. Mediapart publie l'ordonnance de renvoi de l'affaire du fonds Volter.
Dominique de Villepin a confirmé que son «revenu citoyen» était réservé aux «citoyens français», tout en assurant qu'il ne relevait pas de la préférence nationale. Mais pour les juristes, son argument «ne tient pas la route». La mesure phare de son projet est «anticonstitutionnelle» et donc inapplicable.
Dominique de Villepin a défendu jeudi l'idée d'un «revenu citoyen» pour «tous les citoyens français majeurs». La mesure exclut les étrangers en situation régulière. Une mesure anticonstitutionnelle qui relève de la préférence nationale au regard du droit français et européen.