Arts

Les yeux dans la guerre

L’exposition qui se tient au Louvre-Lens part d’une singulière question : pourquoi préfère-t-on la paix à la guerre ? Elle montre qu’il fallut deux siècles de mutations des imaginaires et des représentations pour que les « désastres de la guerre » prennent le pas sur son récit héroïque.

Joseph Confavreux

Cela ne fait pas si longtemps qu’on n’aime pas la guerre. Avant 1800, la représentation des guerres demeure celle de batailles grandioses, navales ou terrestres, et de scènes peuplées de héros, mythologiques ou construisant leur légende. Les personnages y incarnent la force que révèle l’épreuve du combat, que cette force soit celle du sacrifié ou du conquérant. On peut trouver de la violence, mais les individus restent glorieux, les foules en ordre de marche, les terrains de bataille majestueux.

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