Économie et social Enquête

Quand la justice lève le voile sur la vie parisienne des affaires

La cour d'appel de Paris vient de condamner un homme d'affaires, Patrick Gentil, à 4 millions d'euros, en comblement de passif. Cet arrêt, non définitif, constitue un nouveau rebondissement dans une longue bataille judiciaire révélatrice des dérives du capitalisme parisien, où l'on voit défiler de nombreuses personnalités, d'Alain Minc jusqu'à Pierre Bergé. A la suite de cet article, Patrick Gentil nous a adressé un droit de réponse consultable ici.

Laurent Mauduit

C’est l’épilogue d’une longue confrontation judiciaire qui a été jusque devant la Cour de cassation, avant d’être définitivement tranchée par une cour de renvoi : par un arrêt en date du 16 janvier 2014, la neuvième chambre de la cour d’appel de Paris a lourdement condamné pour vente frauduleuse et détournement d’actifs un homme d’affaires inconnu du grand public, Patrick Gentil, mais qui agissait pour le compte d’une société, Oléron Participations, dont les actionnaires sont, eux, des figures connues du capitalisme parisien. Il s'agit en effet d'Alain Minc, l'entremetteur du capitalisme parisien, conseiller officieux de Nicolas Sarkozy et ex-président du conseil de surveillance du Monde, et de son ami et associé le milliardaire Pierre Bergé, cofondateur de la maison Yves Saint Laurent et nouveau copropriétaire du même journal Le Monde.

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