Le Conseil d’analyse économique et l’Insee viennent de publier des études qui montrent une réalité bien différente de celle émanant du récit idyllique de l’Élysée et du gouvernement quant au succès de la politique fiscale menée depuis 2017.
En revanche, Google devra mettre à la disposition des « concurrents qualifiés » certaines données d’indexation de recherche et d’informations sur les interactions des utilisateurs pour que ses rivaux puissent améliorer leurs services.
Le sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai a permis au dirigeant chinois de se poser comme le défenseur du multilatéralisme, malmené par le président états-unien. Et d’accélérer le rapprochement avec son homologue indien, Narendra Modi, cible de la politique douanière de Washington.
Dans son dernier livre, « Un taylorisme augmenté », le sociologue Juan Sebastián Carbonell décrit l’intelligence artificielle comme un moyen de contrôle renforcé sur un travail dégradé. Et appelle à une lutte sociale centrée sur la question technologique.
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L’encre des accords commerciaux entre les États-Unis et l’Union européenne était à peine sèche que Donald Trump repartait à l’attaque, visant toute la législation numérique européenne. De plus en plus de voix s’élèvent pour contester à la fois cet accord commercial humiliant et les ambiguïtés de la présidente de la Commission.
Dans une décision rendue jeudi 29 août, une cour d’appel fédérale ébranle un des piliers de la politique économique du président états-unien. Pour elle, les droits douaniers imposés par Donald Trump à une soixantaine de pays sont illégaux.
Réunie vendredi matin, l’intersyndicale prévoit une journée de mobilisation interprofessionnelle le 18 septembre, soit une semaine après le mouvement social « Tout bloquer » du 10 septembre. En parallèle, plusieurs secteurs ont prévu de se mobiliser dans le courant du mois.
François Bayrou se voit en successeur de Pierre Mendès France, marquant la vie politique future par son court passage à Matignon. Un rêve qui ne repose sur aucun élément de réalité, tant son prédécesseur avait éthique et conviction pour boussoles.
Au moins deux cents personnes se sont réunies mardi soir pour préparer le mouvement social du 10 septembre. « Gilets jaunes », syndicalistes, étudiants, militants pro-Palestine ont appelé à une convergence des luttes et à se mobiliser, malgré la chute probable du gouvernement.
Une des hypothèses permettant d’expliquer la question de confiance posée le 8 septembre par le premier ministre est la recherche d’une pression des marchés financiers pour imposer une politique d’austérité. Mais la manœuvre est loin d’être gagnée.
En convoquant l’Assemblée pour lui poser la question de confiance le 8 septembre sur la question générale de la dette, le premier ministre tente d’éviter un débat sur la politique économique menée depuis 2017 et de réduire le mouvement social à une force de chaos. Mais son pari est très risqué.
Tout était différent cette année à Jackson Hole. La réunion annuelle des banquiers centraux s’est transformée en une longue cérémonie des adieux. Au président de la Réserve fédérale, harcelé par Donald Trump et qui ne reviendra plus, mais aussi au monde d’avant. L’ère de la toute-puissance des banques centrales est révolue.
Le PIB allemand s’est contracté de 0,3 % au deuxième trimestre, bien plus qu’initialement prévu. Le pays reste englué dans une profonde crise industrielle. Celle-ci met en cause le modèle exportateur qui est le sien depuis des décennies.
L’économie norvégienne a rebondi en début d’année 2025. Mais, à la veille des élections législatives le 8 septembre, la question de son avenir, au-delà de la manne pétrolière, agite la classe politique.
Après plus de trois semaines d’attente, Washington et Bruxelles ont publié jeudi les détails de leur accord. Le résultat est consternant : pour garder l’accès au marché américain, le Vieux Continent abandonne tous ses intérêts et principes.
En échange de leur capitulation, l’Europe et le Japon espéraient obtenir une relative stabilité. Un mois plus tard, aucun des engagements pris par Donald Trump en échange ne s’est concrétisé. L’administration américaine continue de faire monter la pression pour arracher d’autres concessions.