Associations, syndicats et partis de gauche ont manifesté ensemble dimanche 28 septembre contre les crises écologique, sociale et démocratique. Face à la montée de l’extrême droite et à la toute-puissance des milliardaires, l’idée est de faire front commun.
Depuis nos révélations sur les notes de frais de la maire de Paris, la droite et l’extrême droite attaquent violemment Anne Hidalgo, oubliant les élus de leurs camps qui refusent de dévoiler leurs propres dépenses. La maire de Paris, elle, refuse toujours de dévoiler l’intégralité de ces documents.
Le nouveau franchisé du restaurant de Mérignac (Gironde) était accusé de discrimination par ses salariés musulmans : le règlement intérieur qu’il voulait imposer interdisait le voile et la barbe, en contradiction avec les règles de Quick France. Le document a finalement été retiré.
L’Onisep, l’organisme public chargé de l’information sur l’orientation scolaire réalise ses brochures avec les entreprises Bayer et Sanofi, ou encore avec l’UIMM, syndicat patronal. Celle sur les métiers de l’agriculture est même réalisée uniquement avec le syndicat FNSEA, qui peut y diffuser largement ses idées.
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Le département de la Vendée a décidé sans préavis d’augmenter le prix de l’hébergement en Ehpad de 6,7 %. Des familles de résidents dénoncent cette hausse du coût qui les oblige à demander de l’aide ou à vendre leurs biens.
L’université a mis trois semaines à condamner publiquement un sondage antisémite diffusé dans une conversation de promotion. Il a fallu qu’une seconde affaire éclate pour qu’elle communique à ce sujet. Un collectif d’étudiants juifs avait pourtant dénoncé les faits plusieurs fois.
Jeudi, un ex-cadre du groupe Tandem Educadis, qui accueille des enfants placés, a écopé de prison ferme pour avoir continué d’exercer malgré une condamnation pour proxénétisme. Mais ce dysfonctionnement en cache bien d’autres, au sein d’une entreprise qui prétend conquérir toujours plus de départements.
L’élu Gilles Artigues, victime du chantage à la sextape, a témoigné de « l’enfer » qu’il a vécu pendant des années à la mairie de Saint-Étienne. « Je ne peux pas me venger, alors il faut que la justice passe », a appuyé son épouse.
Dossiers toujours en souffrance plus d’un an après la mort de leurs proches, questionnements sur le statut des auteurs de tirs visant des Kanak, peines à géométrie variable... En Nouvelle-Calédonie, les familles de victimes des forces de l’ordre désespèrent d’obtenir des réponses.
Le tribunal, à l’inverse des précédentes décisions de justice, a glissé dans son jugement sur les financements libyens que la note publiée par Mediapart en 2012 était « probablement un faux ». Ce n’est pourtant pas le cas. Explications.
Mediapart a analysé les 400 pages du jugement qui a condamné Nicolas Sarkozy, Claude Guéant, Brice Hortefeux, Alexandre Djouhri et d’autres dans l’affaire des financements libyens. Des faits et du droit qui permettent d’y voir clair dans le chaos des réactions politiques et médiatiques inexactes ou outrancières.
L’instruction visant le metteur en scène de 75 ans, déjà mis en examen pour viols, a été étendue à des faits de proxénétisme, selon les informations de Mediapart. L’une des trois plaignantes l’accuse de l’avoir « fait violer » par des « centaines » d’hommes, notamment par le biais de petites annonces. Lui réfute lui avoir imposé « le moindre acte sexuel ».
Comme après le procès de Marine Le Pen, des voix s’élèvent à droite pour remettre en question l’application immédiate des sanctions infligées par les tribunaux. Certains politiques se pensent au-dessus des règles qui s’appliquent à tous les autres justiciables.
Dans un rapport rendu public jeudi, la chambre régionale des comptes revient sur le bail passé entre le club LOU rugby et la collectivité, dirigée à l’époque par Gérard Collomb, pour le stade de Gerland. Et pointe le manque de transparence de ce contrat, très favorable au propriétaire du club, GL Events.
Les dirigeants de deux associations stéphanoises ont été entendus par le tribunal, au quatrième jour du procès de l’affaire de la sextape. Chacune a touché 20 000 euros de subvention de la mairie, avant de les reverser à un des organisateurs du kompromat.
« Ce sont des faits d’une gravité exceptionnelle de nature à altérer la confiance des citoyens dans ceux qui les représentent. » Par ces mots, la présidente du tribunal de Paris a annoncé, jeudi, la condamnation de l’ancien président pour association de malfaiteurs, à cinq ans de prison ferme.