L’hôpital à bout de souffle

Aux Hôpitaux de Paris, Martin Hirsch provoque un conflit sur le temps de travail

Les syndicats appellent à la grève le 21 mai. Le directeur Martin Hirsch veut passer en force, en imposant une diminution des jours de repos, sans contreparties. Un premier conflit social d’ampleur se dessine à l’hôpital, pris entre d’inconciliables injonctions d’économies et de productivité.

Caroline Coq-Chodorge

Le directeur général de l’AP-HP (Assistance Publique-Hôpitaux de Paris) Martin Hirsch a proposé un deal aux syndicats des hôpitaux de Paris : renoncer à leurs RTT pour éviter la suppression de 4 000 emplois en cinq ans. Olivier Cammas, de la CGT, n’est même pas surpris : « On nous menace d’un plan social si on ne renonce pas à nos acquis sociaux. C’est la même logique que celle de l’entreprise. » CGT, FO et Sud, qui représentent 80 % des 70 000 personnels non médicaux de l’AP-HP, ont quitté, mercredi 6 mai, au bout d’une heure la réunion qui venait tout juste de s’ouvrir sur la renégociation de l’accord sur le temps de travail au sein du 1er CHU de France.

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