France Analyse

Au PS, Cambadélis ressemble au chef d'orchestre du Titanic

Le premier secrétaire socialiste a annoncé, samedi, lors d'un conseil national, sa volonté de réformer le PS en profondeur. Et d'y faire adhérer en masse, en évitant le plus possible de parler politique gouvernementale. Un activisme interne qu'il espère suffisant pour se rendre légitime à la tête du parti au congrès de juin prochain. Mais restera-t-il encore des militants ?

Stéphane Alliès

Mettre la charrue sans se soucier de l'état des bœufs. Ce samedi, lors d'un conseil national extraordinaire, le PS a retrouvé ce huis clos qui lui sied si bien, dans un sous-sol de l'Assemblée nationale. Une semaine après avoir adopté une nouvelle « charte de valeurs » (lire ici), dans un hangar retranché à proximité du périphérique parisien, où les CRS faisaient office de cordon de sécurité face à la coordination des intermittents, chômeurs et précaires, qui manifestaient avec virulence leur rejet du socialisme au pouvoir.

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