France

Droit d'asile: bataille juridique autour des «doigts brûlés»

Les associations de défense des droits des demandeurs d'asile dénoncent la décision de l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra), sous la tutelle administrative du ministère de l'intérieur, de rejeter les dossiers d'exilés s'étant brûlés le bout des doigts pour effacer leurs empreintes digitales. Elles vont saisir le conseil d'État.

Carine Fouteau

De la réforme de l'asile voulue par Claude Guéant à l'extension de la liste des pays dits «d'origine sûrs» en passant par les objectifs chiffrés, les sujets de discorde se multiplient entre d'un côté les pouvoirs publics et la direction de l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) et, de l'autre, les agents de cette instance supposée indépendante et les associations défendant les droits des demandeurs d'asile. Cette fois-ci, le différend porte sur les «doigts brûlés».

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