France

Le juge confirme les rétrocommissions et vise explicitement Balladur et Sarkozy

Le juge Marc Trévidic a confirmé, vendredi devant les familles des victimes, l'existence de rétrocommissions illicites dont le versement – et son arrêt – serait à l'origine de l'attentat de Karachi en 2002. Le magistrat s'est plaint de ne pas être soutenu et a réclamé la désignation d'un juge financier. Edouard Balladur et Nicolas Sarkozy sont désormais dans la ligne de mire du juge.

Fabrice Arfi et Fabrice Lhomme

Le 13 septembre 2008, sous le titre «Ventes d'armes : la corruption au cœur de la République», Mediapart révélait l'existence d'une piste politico-financière susceptible d'expliquer l'attentat commis à Karachi en mai 2002. C'est sur la base de cet article que le juge antiterroriste Marc Trévidic a, dans la foulée, relancé son instruction, obstinément centrée par son prédécesseur Jean-Louis Bruguière sur Al-Qaïda. Notre article commençait par cette phrase: «Une bombe dort au pôle financier du tribunal de Paris

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