France

Quand la publicité et les «déboulonneurs» font procès (acte II)

Ce 19 mars, huit militants antipublicité ont comparu au palais de justice de Paris. Des «tagueurs» qui veulent transformer les tribunaux en «tribunes politiques» de leurs idées et qui méritent d'être condamnés ou des citoyens «désobéissants» qui entendent faire respecter «l'intérêt général» face à la toute-puissance des afficheurs?

EINCIYAN

Ils sont revenus, ils sont toujours là. Pour la douzième fois depuis la création de leur collectif en 2005, des «déboulonneurs» comparaissent devant la justice. Ce 19 mars, ils sont huit barbouilleurs de publicité sur les bancs des prévenus du tribunal correctionnel de Paris. Deux d'entre eux avaient été interpellés par les policiers, le 26 janvier 2008, sur les Champs-Elysées; les six autres, qui revendiquent leur participation à la même action, ont obtenu depuis d'être poursuivis eux aussi par la justice. Et tous se disent prêts à récidiver, tant que la loi de 1979 sur l'affichage publicitaire ne sera pas modifiée.

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