France

Le FN, «une superette familiale», pour Jean-Claude Martinez

Endetté jusqu'au cou, accusé d'être géré comme une entreprise familiale et agité par une guerre de succession, le Front national doit faire face au départ de deux cadres historiques: Jean-Claude Martinez et Carl Lang. Tous deux candidats "dissidents" aux européennes de juin 2009, ils évoquent un parti vidé de ses dirigeants, «présidé par Jean-Marie Le Pen mais dirigé par Marine» et un vice-président (Bruno Gollnisch) «alibi».

Marine Turchi

Jean-Marie Le Pen le répète, le «cadavre» du FN «se porte bien» et ceux qui prédisent sa mort «ont des inquiétudes à se faire». Mais le leader frontiste a beau s’efforcer de donner une image de renouveau, comme lors de la présentation du nouveau siège du parti, le 14 décembre, force est de constater que le FN est menacé sur tous les fronts.

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