France

Un policier risque la révocation pour avoir dénoncé les dérives du fichier Stic

Le fichier de police Stic, un grand bazar bourré d'erreurs, doit disparaître. Le policier qui a dénoncé ses dérives risque la révocation. Philippe Pichon était jeudi devant le tribunal administratif. «Fonctionnaire, on ne va pas se répandre dans la presse», a assené la représentante du ministère de l'intérieur.

Louise Fessard

Alors que le plus gros fichier de police, le Stic (système de traitement des infractions constatées), doit bientôt disparaître pour manque de fiabilité, un policier qui avait osé dénoncer ses dérives risque la révocation. Ce 20 octobre 2011, le commandant de police Philippe Pichon, 42 ans, comparaissait devant le tribunal administratif de Melun, auprès duquel il conteste sa mise à la retraite d'office, en mars 2009, pour manquement au devoir de réserve.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter