France Entretien

Etudiants: «La fréquence des mobilisations témoigne d’un profond malaise»

Le sociologue Sébastien Michon revient sur les mouvements étudiants récurrents de ces dix dernières années, souvent face à des pouvoirs de droite.

Sylvain Bourmeau

Après le regard de Camille Hamidi sur la politisation des plus jeunes, souvent lycéens, c'est au tour de Sébastien Michon de tenter de comprendre la participation des étudiants au mouvement de contestation de la réforme des retraites. Chercheur au CNRS, au laboratoire PRISME de Strasbourg, Sébastien Michon travaille depuis une dizaine d'années sur la politisation des étudiants, observant des situations ordinaires comme celles relativement fréquentes de mobilisations (contre le CPE, contre la LRU, puis de nouveau en 2009).

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter