Gauche(s)

François Ruffin et les classes populaires : les militants antiracistes pas surpris mais quand même déçus

Les critiques du député de la Somme sur La France insoumise et Mélenchon, qu’il juge obsédés par le vote des quartiers populaires urbains, ne passent pas. Les premiers concernés par le racisme, proches de la gauche malgré tout, y voient une double faute : politique et stratégique.

Mathilde Goanec

Il veut parler à « la France en entier », François Ruffin, comme il l’écrit dans son nouveau livre, intitulé Itinéraire. Ma France en entier, pas à moitié (Les Liens qui libèrent). Le député y défend avec fougue la culture et les références des « mondes populaires » face à une élite politique et économique mondialisée. Au fil des pages, il dresse le portrait de celles et ceux qui « bossent dur » ou perdent leur emploi, partent en camping, boivent « le pastis d’une caravane à l’autre », de tous ces électeurs et électrices oublié·es, voire méprisé·es par la gauche, que Ruffin souhaite remettre au centre afin, selon sa formule fétiche, de réconcilier la « France des bourgs et celle des tours ».

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