France Parti pris

La presse dans le piège de la démocratie illibérale

Dans les multiples traits communs qui lient Napoléon III à Nicolas Sarkozy, il faut en noter un autre: la méfiance à l'encontre des contre-pouvoirs et notamment de la presse. Sous le Second empire, les proches de Napoléon le Petit achètent les journaux les uns après les autres, pour les mettre sous tutelle; les obligés du Palais marchent aujourd'hui sur ces brisées et contrôlent la plupart des grands titres de la presse parisienne. Parti pris sur l'illibéralisme français.

Laurent Mauduit

Dans les va-et-vient qui nous occupent depuis le début de la semaine (on retrouvera dans notre onglet "Prolonger" l'intégralité des précédents articles) entre le Second empire et la Ve République de Nicolas Sarkozy, il y en a encore un qu'il nous faut entreprendre : celui qui concerne la presse. Car d'elle, nous n'avons parlé pour l'instant que comme l'une des illustrations du capitalisme hybride que connaît la France. Or elle doit évidemment être examinée sous un autre angle, encore plus important, celui des libertés publiques et de la liberté de l'information.

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