Afrique(s)

La guerre au Mali vire aux exécutions ciblées

On découvre, au gré des annonces de l'armée tchadienne, que l'opération Serval vise au nettoyage punitif aux frontières de l'Algérie, avec son lot de têtes mises à prix. Un jeu de massacre est en cours, qui porte la marque d'une opacité propre à l'Algérie et dont la France s'avère, paradoxalement, l'héritière...

La rédaction de Mediapart

Alors qu'un soldat français – caporal du 1er régiment de chasseurs parachutistes de Pamiers dans l'Ariège – est mort hier soir dans le nord du Mali, fait savoir l'Élysée dimanche 3 mars, l’armée tchadienne a annoncé avoir tué samedi, dans le nord du Mali, le chef islamiste Mokhtar Belmokhtar. Celui-ci avait revendiqué l’attaque contre le site gazier algérien d’In Amenas, le 16 janvier, qui fut suivie d’une prise d’otages. Selon Alger, 37 étrangers de huit nationalités différentes, dont trois Américains et un Algérien, y furent tués par un commando de 32 hommes, dont 29 ont été abattus et trois arrêtés.

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