International Parti pris

Le diktat «Tina»

L'affaire du référendum avorté de Georges Papandréou laissera des traces jusque dans la gauche française. Car c'est à un diktat thatchérien –«Tina», «There is no alternative»– imposé par Sarkozy et Merkel que la Grèce est sommée de se plier.

Laurent Mauduit

Le premier ministre grec Georges Papandréou est donc finalement sur le point de céder. Soumis à la formidable pression de nombreux dirigeants européens, et tout particulièrement de Nicolas Sarkozy et d'Angela Merkel, il a suggéré ce jeudi après-midi qu'il pourrait renoncer à son projet de référendum. Exit donc l'appel à une consultation populaire, qui avait enflammé les marchés financiers et déclenché une nouvelle et gravissime crise européenne. L'affaire va pourtant laisser des traces. Car elle est révélatrice du fonctionnement de l'Europe et de l'impasse dans laquelle elle est plongée.

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