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Après le décès de l’adolescent palestinien brûlé vif, 6 suspects arrêtés

Selon les rapports préliminaires d'autopsie palestiniens, cités par l'agence palestinienne Maan, il y avait de la fumée dans les poumons du jeune Palestinien, ce qui signifie qu'il était encore en vie quand son corps a été brûlé.

La rédaction de Mediapart

Mohammad Abou Khdeir, adolescent palestinien de 16 ans enlevé mardi 1er juillet dans le quartier de Chouafat, à Jérusalem-Est, a bien été brûlé vif. Son cadavre – entièrement brûlé selon l'avocat de la famille – a été retrouvé quelques heures plus tard près d'une forêt dans la partie ouest de la ville. Selon les rapports préliminaires d'autopsie palestiniens, cités par l'agence palestinienne Maan, il y avait de la fumée dans les poumons du jeune Palestinien, ce qui signifie qu'il était encore en vie quand son corps a été brûlé. L’adolescent palestinien a également été blessé à la tête, a précisé le procureur général Mohammad Al-Ouweiwi. « Les brûlures qui couvraient 90 % du corps et leurs complications sont la cause directe de son décès. » « C'est la première fois que j'entends parler d'une telle manière de tuer, le garçon ayant été brûlé de l'intérieur et de l'extérieur, car il a probablement été forcé à boire du carburant », a déclaré de son côté le ministre palestinien chargé de Jérusalem, Adnane al-Husseini, en accusant des colons israéliens. Les proches de l’adolescent accusent des juifs extrémistes de l'avoir enlevé et tué en représailles au meurtre de trois étudiants israéliens, enlevés en juin en Cisjordanie et dont les corps avaient été retrouvés lundi 30 juin.

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