International

A la constituante tunisienne: passions, cris et psychodrames

Alors qu'à Tunis, les manifestants continuent de faire le siège de l'Assemblée constituante, les députés tunisiens n'en finissent plus de se déchirer sur la répartition des pouvoirs au sein du prochain régime.

Pierre Puchot

Six semaines après l'élection de l'Assemblée constituante, le nouveau gouvernement n'est toujours pas formé, la loi de finance pas encore votée, le centre du pays demeure plongé dans le sous-développement économique. Seuls les contours de la nouvelle scène politique se dessinent, lentement mais sûrement. Après avoir passé tant bien que mal le cap de l'organisation des premières élections libres depuis 23 ans, après l'accord sur la répartition des postes, c'est désormais autour du vote d'une « petite constitution », le texte de la répartition des pouvoirs, que les députés s'écharpent.

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