International

Tunisie : une partie de l'armée refuse la répression

Alors que la police tunisienne a continué à tirer sur les manifestants lundi, le front autour du président Ben Ali semble se fissurer. L'armée s'est en partie désolidarisée d'actes de répression. Selon les informations recueillies par Mediapart, les avocats veulent déposer plainte devant la Cour pénale internationale, alors que le syndicat UGTT discute pour la première fois d'un appel à la grève générale.

Pierre Puchot

C'est un tournant. Jamais, dans l'histoire de la Tunisie, le pays n'avait affronté une telle remise en cause du pouvoir du président Ben Ali ni une telle répression. Ce lundi, le pays ne parlait que de la répression menée par les forces de l'ordre tunisiennes depuis samedi soir autour de la ville de Kasserine, dans le centre-ouest, à quelque kilomètres Sidi Bouzid, là où tout a commencé le 17 décembre, avec le suicide de Mohammed Bouazizi, jeune diplômé au chômage.

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