Climat

Le GIEC et son directeur attaqués par les climato-sceptiques

L'université britannique d'East Anglia a lancé officiellement une enquête sur l'affaire des courriels piratés d'experts du GIEC soupçonnés de manipuler des données sur le réchauffement climatique, le «climategate». Amy Dahan (photo), historienne des sciences etdirectrice de recherches au CNRS, décrypte pour Mediapart les tenants et aboutissants de cette polémique.

Thomas Cantaloube

Ces dernières années, les climato-sceptiques – la minorité de scientifiques et d'associations remettant en question les causes humaines du réchauffement climatique – semblaient avoir perdu la bataille médiatique. Ils n'avaient plus systématiquement tribune ouverte dans la presse à chaque fois que le réchauffement planétaire était évoqué, et leur habituel tour de bonneteau avec les données scientifiques, comme leurs fréquents liens financiers avec l'industrie pétrolière, étaient suffisamment notoires pour les reléguer dans l'ombre.

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