L’érosion côtière s’intensifie, les terres cultivables deviennent improductives, et les événements climatiques extrêmes se multiplient. De nombreuses familles abandonnent leurs terres et migrent vers la capitale, où elles deviennent des cibles privilégiées pour les gangs.
Le trentième sommet international sur le climat de Belém (Brésil) a accouché, le 22 novembre, d’une déclaration finale décevante, qui ne mentionne pas directement la fin des énergies fossiles. Les pays s’engagent toutefois à « aller plus loin et plus vite » dans l’action climatique.
Alors que les ministres des différents États entrent dans l’arène des négociations lundi 17 novembre, le sommet onusien n’a jusqu’à présent donné lieu à aucun engagement significatif sur trois sujets cruciaux : l’adaptation, les financements climat à destination du Sud et la fin des énergies fossiles.
Peuples autochtones, militants LGBT+, paysans sans terre et syndicalistes ont battu le pavé à Belém (Brésil) le samedi 15 novembre pour rappeler aux négociateurs de la COP30 que l’urgence climatique et l’extractivisme fossile impactent en premier lieu les populations les plus précaires.
Premières victimes du chaos climatique et criblés par la dette, les États africains ont durant les premiers jours de négociations martelé une même antienne diplomatique : en finir avec les engagements non tenus des pays riches et partir de Belém avec des financements suffisants pour s’adapter à la surchauffe planétaire.
Cinq émissaires du géant pétrolier, dont son dirigeant Patrick Pouyanné, ont été accrédités à la COP30 dans la délégation française. Les badges onusiens dont ils bénéficient leur permettent d’accéder à des espaces réservés aux négociateurs.
Le 30e sommet international pour le climat (COP30) a démarré hier 10 novembre à Belém, au Brésil. Le président brésilien Lula a rappelé la dimension sociale du dérèglement climatique, et l’agenda de travail adopté par les délégations acte l’urgence de la solidarité des États riches envers les pays du Sud.
Alors que s’ouvre la trentième COP au Brésil, à quoi servent de tels sommets ? La transition écologique est-elle une illusion alors que les énergies fossiles sont toujours dominantes ? Notre émission « À l’air libre » avec Jean-Baptiste Fressoz, Laurence Marty, Sébastien Dutreuil et Jason Temaui Man.
Pour la première fois depuis trente ans, les États-Unis ne participent pas à un sommet du climat. Au-delà de ses convictions climatosceptiques, Donald Trump est déterminé à saboter toute coopération internationale dans la lutte contre les dérèglements climatiques. Le capitalisme financier lui avait déjà montré le chemin.
Selon de récentes études scientifiques, les écosystèmes amazoniens, sous les pressions combinées des impacts du chaos climatique et de la déforestation, pourraient irrémédiablement se dégrader ou se transformer en savane. Le 10 novembre s'ouvre la trentième COP à Bélem, aux portes de l'Amazonie.
Après un sommet des dirigeants mondiaux qui débute le 6 novembre, la trentième COP se déroulera du 10 au 21 novembre à Belém, au Brésil. Les États auront pour défi de combler le fossé entre leurs minces ambitions climatiques et la surchauffe planétaire qui s’intensifie.
Selon un rapport de l’ONU publié le 4 novembre, les plans climat des pays nous mènent vers une planète plus chaude de 2,3 à 2,5 °C d’ici à la fin du siècle. Une trajectoire très en deçà du chemin à prendre pour éviter les conséquences de plus en plus intenses du chaos climatique.
Des pluies record et des crues cette semaine dans le centre du Vietnam ont fait 35 morts, selon un nouveau bilan diffusé dimanche par les autorités, alors que cinq autres personnes restent portées disparues.
Mardi 28 octobre, la Jamaïque a été ravagée par la tempête. L’intensité croissante de ces épisodes, attisée par la surchauffe planétaire, met en lumière les limites de l’adaptation et l’urgence à sortir des énergies fossiles.
Il y a un an, des inondations monstres ont fait plus de 220 morts dans la banlieue de Valence. Aujourd’hui, les politiques d’urbanisation de zones à risque continuent, au mépris parfois du danger. Mais, dans le même temps, la peur de revivre les événements a amplifié la vigilance des riverains.
Selon l’Organisation météorologique mondiale, la planète a enregistré sa plus forte hausse annuelle de taux de CO2 dans l’atmosphère. En cause, les émissions dues aux activités humaines et aux mégafeux, mais aussi aux écosystèmes qui absorbent de moins en moins bien le carbone.