De plus en plus nombreux, de plus en plus meurtriers et de plus en plus coûteux : une étude inédite révèle l’ampleur du désastre causé par les feux extrêmes.
Associations, syndicats et partis de gauche ont manifesté ensemble dimanche 28 septembre contre les crises écologique, sociale et démocratique. Face à la montée de l’extrême droite et à la toute-puissance des milliardaires, l’idée est de faire front commun.
Des marches Climat, justice, libertés, prévues samedi et dimanche, veulent relancer la mobilisation en la reliant plus que jamais aux luttes antiracistes et féministes. Elles espèrent profiter des énergies déployées contre l’austérité budgétaire.
Décider que le train est gratuit et voir ensuite comment on le finance. Ou taxer les superprofits et ensuite se demander si Bernard Arnault est fâché. Pour bloquer le désastre climatique, peut-être faut-il inverser la hiérarchie des priorités des politiques publiques d’écologie.
Pour répondre à la vulnérabilité croissante de l’arc méditerranéen, des chercheurs et des paysagistes travaillent à inventer dans le sud de la France un « urbanisme de l’inflammabilité », où l’écologie du feu est appréhendée comme une ressource à intégrer dans l’aménagement de territoires plus résilients.
Dans le centre du pays, un incendie monstre s’étend depuis une semaine, alimenté par des forêts plantées dans la continuité du projet du régime salazariste d’industrialiser la région. Les habitants se disent abandonnés par le gouvernement.
Si la canicule commence à refluer dans une partie du pays, la chaleur écrase toujours le sud de la France, d’ouest en est. Des records absolus pour un mois d’août ont de nouveau été battus et le risque incendie demeure très élevé.
La vague de chaleur qui traverse la France pourrait faire grimper les eaux du bassin méditerranéen jusqu’à 30 °C ces prochains jours. Ce phénomène de canicule marine est plus en plus fréquent et a des conséquences catastrophiques pour la biodiversité marine.
Alors que la France vient de subir un des feux les plus importants depuis l’après-guerre et essuie déjà une deuxième canicule, François Bayrou et ses ministres persistent dans la procrastination climatique. Une inaction mortifère qui démontre à quel point les canicules sont des catastrophes socialement organisées.
Le mégafeu des Corbières a été « fixé » jeudi en début de soirée. Pour les habitants évacués qui regagnent petit à petit leur village, l’heure est au bilan. Certains appellent à mieux aménager le territoire, d’autres à recultiver les friches laissées par les arrachages de vignes.
Porte-parole de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers, le commandant Éric Brocardi revient sur le caractère inédit du feu qui ravage les Corbières ainsi que sur les stratégies et moyens de luttes anti-incendie à l’heure du chaos climatique. L’officier pointe aussi un gouvernement peu à l’écoute de ceux qu’il nomme les « soldats du climat ».
Le vaste incendie a déjà parcouru 16 000 hectares dans le massif des Corbières. Dans ce territoire considéré comme un point sensible de la surchauffe planétaire, l’intensification des chaleurs et de la sécheresse a fortement augmenté les risques, rappellent les scientifiques.
L’Europe s’est engagée à acheter pour 750 milliards de dollars de « produits énergétiques » aux États-Unis dans le cadre des négociations sur les droits de douane. Mais cette promesse est irréaliste et dévoile à quel point Bruxelles fait fi de l’urgence climatique.
Mercredi 23 juillet, la plus haute juridiction des Nations unies a rendu un avis consultatif sans précédent sur les obligations des États en matière climatique. Il pointe la responsabilité historique des pays riches et ouvre une nouvelle ère de contentieux contre les entreprises fossiles.
Alors qu’elle se remet d’une crue historique qui a fait au moins 120 morts, la population du comté de Kerr, épicentre de la catastrophe, est divisée face à la responsabilité des autorités et du président états-unien.
Dans le midi de la France, la réduction de la surface des vignobles laisse des friches sans entretien suffisant et donc très vulnérables aux incendies. Des agriculteurs s’inquiètent des effets de cette tendance de fond et aimeraient que des solutions soient mises en place à l’échelle collective