Le président américain a dévoilé un plan de réduction des émissions de CO2 des centrales à charbon d’une ampleur inédite : -30 % d’ici 2030. Mais il prône en même temps une politique de libre-échange incompatible avec la lutte contre le dérèglement climatique, alerte Ilana Solomon du Sierra Club, l’une des plus anciennes ONG écologistes américaines.
Les industries du pétrole, du gaz et du charbon mettent les scientifiques du climat sous pression, à coups de poursuites judiciaires et de saisies de données personnelles, s’inquiète l’historienne américaine Naomi Oreskes. Elle publie ces jours-ci un livre de fiction historique sur l’effondrement de la civilisation occidentale.
Malgré l’arrêt des hauts-fourneaux à Florange, la multinationale de l’acier continue de recevoir des centaines de milliers de tonnes de quotas de CO2 gratuits pour son site de Moselle. Alors qu’elle n’y prévoit aucun investissement pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre.
Le deuxième volet du nouveau rapport du Giec, consacré aux effets du dérèglement climatique sur la nature et les sociétés humaines, suscite des réactions d’une rare intensité. Sauf en France.
La Commission européenne propose d’extraire une partie des surplus de quotas de CO2 qui plombent le marché du carbone. Cette mesure n’entrerait en vigueur qu’à partir de 2021, alors que le système est déjà dans un état critique.
Si les États européens augmentaient leurs émissions de gaz à effet de serre chaque année d’ici 2020, ils réussiraient tout de même à respecter leur objectif de les réduire de 20 %. Une nouvelle faille du marché du CO2 apparaît, alors que Bruxelles est en pleine préparation de ses objectifs climat pour 2030.
ArcelorMittal, EDF, Total, E-ON et GDF Suez sont, de loin, les industriels les plus émetteurs de CO2 en France. Alors que se profile la loi sur la transition énergétique, Mediapart a établi le palmarès des plus gros pollueurs climatiques. Surprise : EDF, pourtant producteur à 80 % d’électricité d’origine nucléaire, y occupe la deuxième place.
Chimiste réputé, membre du Collège de France, de l’Académie des sciences et de la fondation de Claude Allègre, Marc Fontecave est aussi un homme qui doute des causes du dérèglement climatique. Enquête sur un paradoxe intellectuel.
En pleine conférence de l'ONU sur le climat, le climato-scepticisme continue d'être une machine de propagande très efficace, soutenue par l'industrie et organisée autour des think tanks conservateurs et néo-libéraux.
À partir de lundi, la communauté internationale va tenter de réanimer un encombrant cadavre : le protocole de Kyoto. La Pologne accueille la 19e conférence de l’ONU sur le climat. Son objectif est de préparer de nouveaux objectifs mondiaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour 2015.
La signature du réchauffement anthropogénique commence à être visible, explique le climatologue Hervé Le Treut. Une semaine avant la présentation officielle du cinquième rapport du Giec, il décrit l’évolution de la recherche climatologique, et expose les enjeux et les attentes auxquels elle est confrontée.
Une étude climatologique s'est appuyée sur les archives médiévales des monastères irlandais pour modéliser l'influence des éruptions volcaniques sur les épisodes de grand froid.
Effet paradoxal du réchauffement climatique : la banquise de l’Antarctique est en expansion, faible mais significative, contrairement à celle du pôle Nord qui a fortement diminué depuis trente ans. Le principal facteur de cette augmentation est… la fonte des glaces.
Selon une étude britannique, les forêts tropicales résistent mieux au changement climatique qu'on ne le pensait. Une raison de plus pour les préserver.
Jean Jouzel, le célèbre climatologue français, vient de démissionner du Conseil de l'environnement d'EDF pour protester contre le soutien que l'électricien apporte à la fondation de Claude Allègre.