À Belém, une COP pour sauver l’accord de Paris

À la COP30, les pays africains sont échaudés par les fausses promesses

Premières victimes du chaos climatique et criblés par la dette, les États africains ont durant les premiers jours de négociations martelé une même antienne diplomatique : en finir avec les engagements non tenus des pays riches et partir de Belém avec des financements suffisants pour s’adapter à la surchauffe planétaire.

Mickaël Correia

Belém (Brésil).– Evans Njewa a les traits tirés quand il prend le micro lors de l’assemblée plénière de la COP30 du 11 novembre. Et la voix du diplomate malawite, président du groupe des Pays les moins avancés – soit les quarante-quatre États les plus pauvres du globe et dont les trois quarts sont africains –, peine à masquer une certaine lassitude.

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