Climat Reportage

COP30 : le mouvement social brésilien marche contre les énergies fossiles 

Peuples autochtones, militants LGBT+, paysans sans terre et syndicalistes ont battu le pavé à Belém (Brésil) le samedi 15 novembre pour rappeler aux négociateurs de la COP30 que l’urgence climatique et l’extractivisme fossile impactent en premier lieu les populations les plus précaires.

Mickaël Correia

Belém (Brésil).– Il est à peine 9 heures ce samedi 15 novembre au matin et la chaleur écrase déjà le marché de São Brás. À côté de cet édifice patrimonial de Belém, perchée sur une camionnette sonorisée, Marina Silva, ministre brésilienne de l’environnement, s’exclame : « Après d’autres COP où les manifestations se déroulaient uniquement dans les espaces officiels de l’ONU, au Brésil, dans le Sud global, dans une démocratie consolidée, nous pouvons occuper la rue ! La COP30 permet la rencontre des quartiers populaires, des eaux, des villes, des champs, des forêts. Des lieux qui sont confrontés aux changements climatiques. »

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