A Alger, une «observatrice» de l'opposition payée par la municipalité
« Des observateurs d’Ali Benflis ? Bien sûr qu’il y en a, je vous en ramène une. » Au lycée Aissat-Idir, dans le quartier du 1er-mai à Alger, Mejid, 50 ans, contrôle les élections pour le FLN depuis 1990. Dans ce centre de vote, il est comme chez lui, et lorsqu’on lui demande s’il y a des observateurs des autres partis, il s’empresse d’aller nous en trouver.
DeDe notre envoyé spécial en Algérie.« Des observateurs d’Ali Benflis ? Bien sûr qu’il y en a, je vous en ramène une. » Au lycée Aissat-Idir, dans le quartier du 1er-mai à Alger, Mejid, 50 ans, contrôle les élections pour le FLN (Front de libération national) depuis 1990. Dans ce centre de vote, il est comme chez lui, et lorsqu’on lui demande s’il y a des observateurs des autres partis, il s’empresse d’aller nous en trouver. Le voilà donc qui revient accompagné de Ouardia. Mal à l’aise, cette quadragénaire peine à expliquer son rôle ici : «Je suis fatiguée, pardon, il me faut un café.» Devant elle, un papier, sur lequel elle est chargée, dit-elle, de noter le nombre de votants en fonction des tranches horaires.