Les révélations de centaines – et bientôt de centaines de milliers – de câbles diplomatiques américains par le site internet a agité toute la planète. Mais, en changeant ses méthodes de diffusion, WikiLeaks prête le flanc à la critique.
AprèsAprès le succès fulgurant, vient souvent le retour de bâton. Est-ce ce qui est en train de se produire avec les dernières fuites de câbles diplomatiques américains organisées par WikiLeaks? Le site internet, qui a pour vocation de publier des documents bruts et dérangeants, en garantissant l'anonymat de ses sources, a sensiblement changé son fusil d'épaule pour sa troisième grosse «livraison» émanant apparemment toujours de la même personne – un soldat américain, Bradley Manning, qui a téléchargé plusieurs centaines de milliers de communications militaires et diplomatiques depuis un serveur protégé du gouvernement des Etats-Unis. Après les documents concernant les guerres d'Irak et d'Afghanistan, c'est au tour de la diplomatie d'être exposée aux regards de tous. De tous? Pas vraiment, pas encore.