Culture et idées

«Aden Arabie» à Aubervilliers pour redécouvrir Nizan la révolte

Didier Bezace porte en scène, au théâtre de la Commune d'Aubervilliers, la révolte incandescente de Paul Nizan (1905-1940), avec Aden Arabie (1931), récit pamphlétaire faisant feu sur le colonialisme, le capitalisme et leurs servants. Réduit à rien par les staliniens, déterré par une préface de Sartre en 1960, Paul Nizan (joué par Thierry Gibault – photo) retrouve, sur les planches, vie, vigueur et vision.

Antoine Perraud

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«Sa mort : idiote et sauvage, telle qu’il l’avait toujours crainte et toujours pressentie. Un soldat anglais prit le temps d’enterrer ses carnets intimes et son dernier roman qu’il avait presque achevé. La terre mangea ce testament : quand sa femme, en 1945, sur des indications précises, tenta de retrouver ses papiers, les dernières lignes qu’il avait écrites sur le Parti, sur la guerre ou sur lui-même, il n’en restait rien» (Jean-Paul Sartre).

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