Culture et idées Parti pris

Pour Nicolas Sarkozy, gouverner c'est assujettir

Au doigt et à l'œil: l'absolutisme sarkozyen exige que les serviteurs de l'État soient ravagés par le désir d'assouvir les souhaits du souverain. Lorsque le quant-à-soi est ainsi malmené, une fois que la soumission s'avère à ce point totale, tout personnage chargé de fonctions gouvernementales en vient à se transformer en ministre du culte du chef. Parti pris.

Antoine Perraud

Le pouvoir rend féroce. Et le pouvoir absolu, féroce absolument. Patrick de Carolis en fait l’expérience, qui se découvre dans l’obligation de supprimer lui-même la publicité sur France Télévisions. Le Pdg dans le collimateur du président de la République est donc prié d’instituer une réforme de l’audiovisuel public décidée dans la précipitation – et contre laquelle il s’est prononcé –, dont l’une des conséquences immédiates sera sa destitution.

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