Économie et social

Affaire Pérol: la Commission de déontologie tentée par la dissidence

Pour le gouvernement, la Commission de déontologie, qui se réunit mercredi 11 mars, n'a pas à se prononcer sur le cas Pérol: elle n'a pas été saisie pour examiner le transfert du secrétaire général adjoint de l'Elysée à la présidence des Caisses d'épargne et des Banques populaires. Plusieurs membres de la Commission, choqués par cette violation de la loi sur le pantouflage, ont bien l'intention de se prononcer sur le dossier et envisagent de rendre un avis public. Jeudi 12 mars, Olivier Fouquet, président de ladite Commission, doit s'expliquer devant la Commission des lois de l'Assemblée nationale.

Martine Orange

Ils en parleront! En dépit du désir de l'Elysée d'enterrer l'affaire Pérol, une partie des membres de la Commission de déontologie, qui doit se réunir mercredi 11 mars, a bien l'intention de ne pas se laisser intimider. Ils traiteront du transfert de l'ancien secrétaire général adjoint de l'Elysée à la présidence des Caisses d'épargne et des Banques populaires. Certains envisagent même de se prononcer publiquement sur le cas. Pour eux, il n'est pas possible de se soumettre à l'oukase présidentiel. Il en va de l'avenir de la Commission et du respect des lois de la République. Derrière eux, ils savent qu'ils ont le soutien de parlementaires, de membres du Conseil d'Etat, de la Cour des comptes, des autres formations de la Commission, tous choqués par cette violation de la loi.

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