A partir du 15 août, les tarifs de l'électricité augmenteront de 2% et ceux du gaz de 5%. C'est la troisième hausse du gaz depuis le début de l'année. Elles sont justifiées par l'explosion des cours de l'énergie, explique le gouvernement. L'opacité qui entoure les tarifs régulés devient gênante, y compris pour la Commission de la régulation de l'énergie qui a émis un avis défavorable. C'est GDF qui en fixe les mécanismes non la loi. De plus, le groupe public n'est pas forcément le moins cher. Les quelques régies municipales qui subsistent en France proposent parfois des prix bien inférieurs.
Les mauvaises nouvelles sont toujours plus faciles à faire passer dans le creux de l'été. Par un décret daté du 12 août, le gouvernement a donc annoncé une hausse de 2% du prix de l'électricité et de 5% du prix du gaz à partir du 15 août. Un tarif de solidarité est institué permettant aux familles d'avoir une réduction de 118 euros maximum par an sur leur facture de gaz. Ces augmentations étaient attendues. Dès le début du mois d'août, le ministère des finances avait fait savoir qu'il demanderait ces revalorisations des tarifs. La Commission de régulation de l'énergie, régulateur «indépendant» du marché de l'énergie en France, a émis un avis défavorable sur cette révision de tarifs jugeant qu'elle ne permettait pas de couvrir l'ensemble des charges, notamment de réseaux de l'entreprise. le gouvernement a passé outre.