France Parti pris

Les désaccords franco-allemands obligent Sarkozy à se taire

Au moment où l'effondrement de l'euro n'est plus impensable, Nicolas Sarkozy devait présenter à Toulon un projet de relance de l'Europe. Les différends avec l'Allemagne sont si grands que le chef de l'Etat n'a pu qu'énoncer de vagues généralités.

Martine Orange

Ce devait être le grand discours sur l'Europe. Reprenant les méthodes qui lui avaient réussi en septembre 2008 à Toulon, et qui lui avaient permis de se poser comme le grand timonier face à la crise financière, Nicolas Sarkozy entendait récidiver. En revenant trois ans plus tard dans la même ville, il espérait cette fois s'ériger en défenseur de l'euro, de l'Europe, face à la crise. Pourtant, il fallut attendre plus de quarante minutes de discours avant d'entendre prononcer pour la première fois le mot Europe.

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