France

Rentrée scolaire: le changement, ce n'est pas maintenant

Vincent Peillon a eu beau décréter que cette rentrée scolaire serait « la première rentrée du changement », le « changement » sera peu visible pour les 12 millions d’élèves qui reprennent mardi le chemin de l’école tant cette rentrée reste celle de son prédécesseur, Luc Chatel.

Lucie Delaporte

La tonalité, ce jour-là, est résolument optimiste. Pour sa première conférence de presse de rentrée, mercredi dernier, le nouveau ministre de l’éducation, Vincent Peillon, a décrété que cette rentrée serait « la première rentrée du changement ». Ces derniers jours, multipliant les déplacements sur le terrain, il est allé saluer, ici, le travail de l’administration : « Vous faites un travail formidable ! », lance-t-il au personnel du rectorat de Versailles ; prodiguer, là, des encouragements aux professeurs stagiaires : « Le regard sur le métier va changer », leur promet-il.

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